Pourquoi leur en vouloir quand ils ont pour congé Une semaine de sept beaux dimanches gitans ? La joie ténue des Cheveux ruisselle au soleil de la parade. La chevelure crâne au petit jour Avant de l’habiller d’ondulations jubilatoires Ou de soumettre l’envie à la décence des plaines A la raideur en catogan. Sur nos toits arrondis les petits artistes Vendent leurs tableaux mis en cadre Au prix de miroirs reluisants. Sur nos toits arrondis les saisons De guerre lasse Finissent par exhiber leur drapeau blanc. Adieu racines cachées ! Les méninges usent vos plantations.
Leurs paupières les sécurisent face à l’instant poignard. Sans elles les Yeux se dilueraient au vinaigre du vent. Sous leur protection les yeux nidifient Et les brindilles s’étagent sur sagesse circulaire. Ils s’embarquent alors pour des îles maternelles Où les amandiers ne couvent plus leur feu. Seul le regard tombe à la renverse dans la voûte Scintillante d’illusions. Avaleurs de couleuvres, rarement avisés les yeux, Pour peu que le désir rehausse ses couleurs. Leur cimaise n’accroche que des tableaux signés « Fenêtre d’âme ». Mais qu’en est-il des petits coups de pinceau ramassés ? Ah les cils...! Une fringale nidifuge pour le regard d’en fa
Insoupçonnables rumeurs d’orfèvre Réminiscence...enfance zélée Poème café au lait Nos Lèvres. Ma calligraphie de petit écolier Bonbons caramel Ton sourire fiable, envie de pleurer Tendres aquarelles. Belle devanture d’un mercier d’antan Ecrin velouté Ailes souriantes de ton cerf-volant Lèvres chouchoutées. Sémaphores ambrés, pignon attendri Caresses d’ombrelle Sœurs aînées des lys, offrandes chéries Lèvres nid de miel. Elles parlent de cage nous voyons oiseau Ailes réunies Elles sèment des soins, sagesse des eaux Lèvres pain béni.