Quand serti au pernicieux carcan des pathologies, quand le vent des solitudes attise mon atonie, Alors absent des fêtes et autres réjouissances, à vous amis espérant votre venue, je pense.
Je pense à ces festins, à ces bals,à ces liesses, à ces rencontres qui ont émaillé notre jeunesse, Amourettes, amours dont tous étions complices, Insouciants et buvant tous les instants propices.
Comme le pampre qui toujours à la lumière croît, La vie se tourne, se va,vers les plaisirs et les joies; Bien sûr amis je ne vous tiendrai point rigueur, Vous qui aussi avez, part de soucis, part de douleurs.
Ai-je failli de même à mon devoir d'amis ? De vous qu'en ma pensée jamais je n'ai omis. Vivez amis, seul laissez moi guider ma galère, Envers vous je n'aurais une once de colère.
Quand le très haut m'appellera, alors sans discours, Quand de mon cercueil, vous en ferez le contour, Pensez-amis, à tout ce qui nous aura fait rire, Bénissez-moi, amis, avec le goupillon du sourire.