Quelquefois j'ai volé le fruit de mes passions Aux femmes de ces hommes devenus mes amants Je n'ai jamais cherché à violé leur raison A ces corps qui s'offraient sans nulle trahison Je n'ai fait que briser les murs de ma prison
Seulement tu étais celui qui m'a ouvert Les portes du soleil au fond de l'univers J'ai caressé l'espoir que tu la quittes un jour Les vilons du printemps s'étaient faits troubadours Rappelle-toi cette heure, rappelle-toi ce jour ...
Maintenant nous voguons au creux des souvenirs Chacun sur une lame que la mer fait mourir Quand la brise d'amour vient frapper à ma porte J'écoute dans mon coeur les mots qu'elle me rapporte Et je ferme les yeux pour mieux les retenir