Etrange saveur de solitude Perdition des plus amères... Lassé d’un carnaval de vrais faux-semblants... Le masque s’enflamme aux chandelles mortes d’une fête finie... Tristes cadavres , buveurs d’apparences aux ivresses humiliantes... Marionnettes insanes ficelées à la corde d’un faux Dieu.... Vérité sans âme des ténèbres... Oublions tout et continuons à faire le tapin de la jouissance le long du boulevard des amours décharnées... Misère des sens et du sens... Pataugeoire sans raison où se bousculent les gorets du néant... Hilares et béats les niaiseux de l’onanisme total... Rigolade masturbatoire de vaincus... Ici-bas la beauté jetée aux chiottes de la raison... Un gouffre odieux vous dévore et me crève les yeux ! Sombre royaume de meurtrières solitudes... Vous n’écoutez pas ces mots se perdant sur des lèvres à jamais closes... je m’enroule sur moi-même... je sais sauver les apparences Je sais aussi mourir doucement sans jamais gâcher vos tristes bonheurs... Espérance de jeune neige dans le rêve d’un pas crissant... Deo gratias...