Qu’en sera-t’il de ce qui s’enfuit...A jamais... Cette vie idiote qui s’écoule en larmes d’absurde... Flétrissure d’un rêve ? Donne moi l’immensité de ton absence ... Conduis moi en pas délicats vers Les chemins que tu n’empruntes plus... Ces ailes qu’effondre l’idiot du quotidien... Et soudain en matière de songe à un souffle de nos coeurs ... l’étonnant rêve de toi... Subtile alchimie d’un effleurement d’éternel reposant au creux de mains qui n’ont su te retenir... Ce temps où l’on désespère aura-t’il une fin ? La fête innocente et lointaine...Désormais tellement éloignée ? De quelle joie enfantine a-t’on crever les yeux ? Ô mon Dieu ayez l’obligeance d’Être ... Il est des mondes que l’on frôle du bout du coeur... les âmes s’espèrent au détour d’un silence... Tu es là , attentif et lointain...Si proche...serti au creuset d’un rêve , d’un passage attendri et furtif ... Ton miracle ne saurait s’estomper dans la laideur de cet ici... Patience ! celà finira...