Lilith la petite danseuse s’attriste sur la glace de sa boite à musique... Personne depuis si longtemps n’en a remonté le mécanisme Lilith regarde , malheureuse , son petit pied de danseuse - si fin , ciselé , si beau - son pied qui ne sait plus danser... Il y a de méchantes larmes sur les joues de Lilith...une trace lacrymale en sillons doux et salés qui ne demandaient rien au coeur dansant de Lilith...et qui nous disent « les jolis pieds de Lilith ont perdu leurs ailes si belles «... et Lilith , dans ses mains de rêves , cache ses larmes... Mais ce monde qui te fait pleurer possède d’insoupçonnés miracles qui te sont encore inconnus Ô petite Lilith si malheureuse... Des sources de tranquille ruisseau où l’eau de tes rêves caresse ton regard triste épris d’infini... Petite Lilith , ouvre au fleuve de tes yeux jolis ton baluchon de rêves... Cet empire caressant d’entrechats où tes fines mains s’éblouissent de douceurs d’enfant... Petite Lilith à jamais dansante...Est-il autre chose ? Ton âme , petite danseuse , rejoins des flons-flons étranges... Te voilà ici dans le délire inouï du subterfuge des apparences...Loin des boites musicales , sans remontoir idiot ; Lilith danse sur un arpège d’éblouissements , à tout jamais ; à tout jamais...