Il arrive, le soir, Quand tu te déshabilles, Que, devant ton miroir, Nue, tu te démaquilles, Je me prends à penser A regretter ce temps Où quand, jeune mariée, Derrière le paravent Tu abritais ton corps Comme un bijou sacré. Je faisais mille efforts Afin de t'amener A supprimer l'objet Cachant ma convoitise. Mais, toi, d'un quolibet, Tu restais insoumise Me laissant impatient A te prendre en mes bras Et, comme un mendiant, Je t'implorais tout bas. Aujourd'hui, tu n'as plus Cette belle décence De ces jours disparus. Je sens l'indifférence Que tu portes à ton corps Et c'est bien regrettable, Car j'éprouve un remords Dont je suis responsable.