J'aimerais que jamais ne finisse ce jour, Que s'arrête le temps, ce temps si vagabond, Afin de préserver ce merveilleux amour Mais j'entends une voix qui du lointain répond :
" Je suis le temps ami, tu le sais bien " Que nul n'arrêtera ma marche régulière. " Si, inlassablement, je poursuis mon chemin " C'est que je n'entends pas, sois-en sûr, ta prière.
" J'ai connu ta naissance et je vivrai ta mort, " C'est par moi qu'il te faut acquérir la patience " Puis t'armer de courage en affrontant le sort, " Tu vivras mieux ainsi ton restant d'existence.
" Et quand tu atteindras ton tout dernier instant, " Avant que de finir cette route de gloire, " Dans le délire ultime où le souffle est brûlant " Pense à moi, moi le temps, qui traverse l'histoire.