Il est trop de sujets qui occupent mon âme, Qui agitent mon cœur et brisent ma raison, Je sens monter en moi la chaleur d'une flamme Mais cette flamme-là naît pas d'une passion,
Il s'agit dans le fond d'un feu qui me consume Semblable à du charbon que l'on verrait rougir, Implanté dans mon corps, dès lors si je résume Ce mal est langoureux, je ne peux qu'en souffrir.
Revivre si souvent mes années de jeunesse Qui furent loin de ce que j'aurais pu rêver, Il n'est rien en cela qui conduise à l'ivresse Où même qui me laisse un peu à espérer.
Chaque an suivant les ans portent la nostalgie Et je revoie alors les étonnants visages De gens que j'ai connu tout au long de ma vie Laissant leur souvenir dans mon livre d'images
Car ma mémoire est pleine, ou plutôt encombrée De ces êtres qui ont une place en mon cœur Et qui demeurent tels au fil de chaque année Que quand je pense à eux j'avive ma douleur.