Si j’aime tes jambes de reine, Sublimes aux versants renversants, Tes seins lourds comme des aubaines En font les plus jolis pendants,
Si je te croque, Madeleine De mon appétit polisson, C’est pour les plus belles étrennes Que tu m’confies, tout à tâtons…
Si ta carapace se fendille Mes doigts s’insinuent au plus près, De ta bouille jusqu’aux chevilles Palpitent quelques doux secrets…
J’grignote tes pudeurs de jeune fille, Tes « glups » sont des sons rassurants, J’te chahute pour qu’tes gambilles S’accrochent comme un lierre entêtant…
Alors, viens ! Donne-moi ta mesure, N’ignore rien de mes recoins Et contiens Ma vraie nature, J’te f’rais tanguer de tout côté, jusqu’au matin. Pas d’l’amusette de p’tit fretin, Non ! Un vrai festin à vive allure… ! Des chiffonnades de grand coquin…