Je t’écris pour contourner ces nuits Qui ressemblent à une petite mort Si tes yeux ne s’ouvrent plus sur moi C’est ma lumière qui s’éteint Pour un matin Qui ne vaut rien
Ce demain ne peut être mien Si je ne profite plus de ton sourire Souvent charmant Et quelquefois complice
Dans le temps qui passe Mort ou vivant Je sais que ta main Même dans cent ans Sera pour sur Mon attache d’apaisement
Je me suis égaré Loin de ton cœur Au risque de tout perdre
Je cherche maintenant A détourner l’angoisse Avec des armes Sûrement ridicules
Je veux retrouver Des parcelles de peaux Des petits sourires Des regards brillants Toutes ces petites choses de toi Qui me font tant de bien Aussi émouvantes à pleurer Quand je pense en être privé