Ils sont là, ils attendent. Mais où vont-ils ? Bien sûr au fond noir Maudit ! Qui tue le jour Où on s'y attend le moins. Les vieux mineurs regardent, Et de leurs visages durcis par le temps On voit de la pitié peut-être bien des pleurs. Grisou ou acide ! Gaz que tu gardes caché comme Une arme pour te défendre. Oh oui ! Tu sais t'en servir, Puisque tu viens de tuer Cinq ouvriers mineurs. Mine ! Sale travail Plus trace qui puisse exister. N'as tu pas de cœur ? Ce soir je sors de tes entrailles, Pour espérer retrouver ma liberté. Au revoir ! Non adieu a jamais...