Tel une tour, il est fier, enraciné depuis des ans Près des vignes généreuses qui l'entourent. Au Sud de son corps de pierre, S'agrippe protecteur, un joli lierre. Sa toiture en petites tuiles ondulées Ressemble à une dentelle de Calais. Un chêne lui fait de l'ombre au soleil d'été. Il est encore très beau mais il lui manque son coeur. Ses ailes de bois, comme des bras, tournaient sans fin, Dansant au gré du vent pour moudre le grain. Le moulin encore debout, s'endort lentement, Il ne restera, dans quelques années, que le vent.