la terre noire, l'eau sombre et l'air vif agrippent de leurs mains géantes, le moulin. on l'entend dans le vent respirer encore. sa roue meurtrie s'accroche aux rides du mur de pierre qui pleure. sa carcasse de bois moussue, encore fière attendrit le promeneur solitaire. j'entends la chanson du meunier aux parfums chauds de farine et de blé, j'entends la chanson de l'été aux parfums enivrants des herbes sauvages. tu es toujours là vieux moulin, mais tu te meurs doucement, abandonné, prisonnier de tes souvenirs, adieu vieux moulin, je ne fais que passer.