Le Pont Alexandre, merveilleux, s’il savait… Tous les passants qui y sont passés Mais seulement il garde dans sa mémoire Ces beaux lampadaires qui l’illuminent, le soir
Si Toi, un jour, tu y passeras Tes souvenirs portés sur tes pas Sache qu’il se peut qu’on se soit rencontré… ! (Bien que cela dans un temps différent)
Au deuxième lampadaire, que j’ai une fois caressé Un jour, quand j’étais, un bizarre passant… Si lointain ce jour, quand émerveillé Le Temps s’arrêtait pour moi, chaque instant
Au deuxième lampadaire, que j’ai même embrassé ! (Au grand désespoir de mes aimables parents… De voir les microbes de son vieil acier S’écrier à ma bouche : encore cet enfant …! )
Mais le Pont Alexandre… Lui, me savait ! Comme un bon oncle, en rigolant : « Bravo, grandiose, c’est un cadre parfait » Il me parlait (à sa façon), dans les vents…
Depuis quelque pas traversèrent le Temps Et même si encore on ne s’est jamais rencontré Le deuxième Lampadaire – il est là, il t’attend A toi de voir, si tu ne veux pas, que passer…