Au-delà de la dite « Réalité » De cette trop banale « pesanteur » Comme le poussin sort de sa coque Innocent, en douceur… Sortir un jour de sa Larme tombée Et Le voir Et se voir…
Dans son Âme, Voyageur… Innocent sur un rameau de fortune Traversant les rivières, les collines, les dunes Les forets, les visages, les flèches, les fleurs Silencieux mais chantant (à l’intérieur…) S’éloignant de la Terre Tout doucement Arrivé solitaire… au beau milieu De l’océan… Les yeux remplis de ses souvenirs Comme un Monde qu’on a fait De tous ses sourires… Entouré de vagues, des oiseaux, des amis… De tout ce que la Terre A pu te faire vivre, aussi… Et raconter tes histoires A ces dauphins hébétés… Qui dansent chaque soir ! A travers… tes cotés…