J’oscille à quasi équidistance parfaite A mi-chemin entre l’Ange et la Bête J’oscille entre le désordre total De la fumée Et l’ordre absolu, du cristal Trop parfait J’oscille entre le rire et le pleur Dans une danse élastique Pleine de saveur Car je saute au-dessus de mes rêves Ébahi Je suis un « système complexe » qui vit…
Pourtant je suis là Éternel balançoire J’oscille dans une larme Qui rit … du miroir Dans laquelle elle se voit, oscillante, déformée Et Son charme C’est de croire ! (Qu’elle est l’Ombre d’une âme…) Qu’elle voit aussi, osciller (par hasard !?...) Le soir (quand elle se brosse les dents) Au miroir…
Et pourtant (quelque chose ) Me fait dire tout bas : Que c’est Elle qui existe… Que l’Ombre c’est… Moi !