« A ma Grand-Mère qui, pour une raison inexpliquée pour moi à l’époque, dans sa grande sagesse, m’a toujours acheté d’abord à manger, à la place de ces jouets, que tout enfant désire tant, dans son enfantine innocence »
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Quand le ciel bleu est…violet Quand les nuages broient du noir Un arc en ciel d’un gris parfait En monochrome de désespoir…
Quand la journée décolorée Vire au marron, sepia, que sais-je ? Une vielle photo, qu’on a trouvée Par terre, dans un vieux manège
Du sac à main de la Grand - Mère Tombée…d’une main, tremblante, lisse Lorsqu’elle sortit son portemonnaie Pour faire plaisir, à son petit-fils…
Elle lui avait acheté un thé Et un paquet de biscuits… Faisant ses courses…comme promis Lorsqu’elle allait « se balader »
En lui disant : « - Soit droit toujours ! Ne m’attends pas, tu peux jouer Même si le ciel est violet Moi j’y vais pour faire un tour…
J’y vais un peu, au Paradis… Pour voir si les Anges sont sages Et colorés, comme on le dit… » - Quand tu reviendras, Grand-mère…
Pourrait-tu m’amener, aussi…? Car je voudrais voir si, mystère... Les Anges ont des jouets !? Et si… Ils voudraient bien qu'on en échange :
- Je peux offrir ce petit poème Et mes deux derniers... biscuits
