149 - Quand je dévore… la poésie
Moi, je l’adore ( !) la poésie…
J’en ai trouvé un plat parfait
A point, cramée, en sonnet
Même dans son jus (à l’Ironie)
Distique, quatrains, ah, cette envie…
En verses cherchés, et même en prose !!!
Pourvu qu’il y ait une once, une quille
Sur mes papilles son goût explose
Je suis addict, quelle maladie !
Matin, midi, parfois le soir
Je prends ma dose de poésie
Hélas, je perds…le Grand Journal
Moi j’aime surtout la Poésie
Quand elle s’accroche à une Idée
Tournant autour, derviche, toupie
A te donner le tourniquet
Je l’aime bien même jeune, timide
Ou trop fragile, autrefois
Elle s’enveloppe des vers candides
Sans trop y dire, tout ce qu’elle Voit…
Parfois le rythme suffit, quelle transe
Ne rien dire – c’est du grand Art…
C’est beau, sublime, parfait, immense !
Ca fait bum-bum, dans l’haut ( !) parloir
Ô, que j’aime bien cette Poésie
Quand elle y vit, là, dans les coeurs
Belle Silence, Symphonie
C’est son plus beau pays, d’ailleurs
Et je l’aime Vraie, Ô, Poésie !
Mais est qu’elle m’aime ? Va savoir…
Est-ce que cette Larme, qui s’écrie
Sur mon visage, chaque soir ?
Une Fée sublime, tragédie :
Belle cachottière, elle nous fuit
Ô transe, rêve, extase, folie !
Frôlant la porte du Paradis
Sacrée tonnerre d’une tempête
Murmure de l’herbe en été
Ô, mes Amis, restez Poètes…
Soyez le Tout dans une Idée
Soyez le rien, où le plus humble
Un jour il y a perdu le pas
Soyez le Roi et le plus simple
Et Ô, Courage ( !) dans son Grand Temple
Prenez vos âmes, dans vos bras…