Certains se plaignent qu’avec « la poésie » On n’a jamais pu, gagner bien sa p’tite vie Que ça n’intéresse pas le brave citoyen Qu’il préfère (encore…) acheter ces romans
Où il y a de l’aventure, de l’action Du sexe, de l’amour, des traits d’union Qui donnent du plaisir à l’œil absorbant Qui font le « lire » intéressant…
Poètes alors, la vie s’annonce (un peu) dure Avec cette envie diminuée de lecture ? Le commerce du papier imprimé s’efface Devant le déluge d’écran – grand’ surface
Pourtant, il y a dans la Vraie Poésie Un secret qu’elle garde pour les connaisseurs Même si on ne gagne pas « sa p’tite vie » C’est la voie, pour sortir, vers cet unique, ailleurs …
Magique Liberté, dont l’Esprit s’en vrille Tourbillon de lumière, un instant si fragile Où les mots s’enivrent dans leurs sens subtil Quand l’âme s’éveille de sa coquille
On peut bien l’écrire sur du papier Phoenix, qui renaît de son cendrier Vendre ses flammes, hélas, on ne peut pas Elle doit renaître, dans chacun, en soi…
Alors, désolé, cher poètes, les amis… C’est le temps de vivre dans la Vraie Poésie Cet Oiseau Sacré qui naît du Rayon - Un instant, réfléchi, par sa Larme, au plafond…