Il n’existe pas ! Pour sur il avait existé… C’était un rêve que je croyais avoir attrapé La haut, quand j’étais, ce nuage, lointain…
Il n’était pas plus grand qu’un point… Quotidien – non plus, car un rêve fini Au moment exact, scientifique, précis Où on oublie ! Qu’on est seulement des petits nuages D’Infini… Essayant de s’écrire dans des mots trop choisis (Dans ces grands poèmes que personne ne lit )
Et cela arrive, Malgré toute ma foi Je vous assure, ce Poème, n’existe pas !
Cherche le bien, regarde, par là ! Peut-être vit-il, sans mots, en Toi ?
Car il doit y vivre…bien sur, quelque part Autrement, d’où cette Larme… Sur le trottoir ?
Ne crois pas que je l’aurais caché… C’était un poème qu’on aurait oublié D’écrire, de lire, ou de vivre Un bon jour…
Quand par hasard, on avait, ces nuages, tout autour Et ces rêves bizarres qu’on voulait attraper En on croyait (quelle histoire…) Que le poème nous aimait !
Quelle blague Il reste à savoir (et maintenant je ne sais pas…) Qui était le nuage, c’était toi ou moi ? Car après (déduction) on pourra bien savoir Qui était le Poème…