Et on se payera un p’tit canard De ceux qui ont un goût bien bon Pas de premier prix, au goût bizarre Sans mère, sans enfance, sans maison
Et on va bien se l’arroser D’un bon vin blanc au goût exquis Pour qu’on s’attarde sur le passé De tout ce qu’on avait promis…
Un jour… un jour lointain, tu vois Quand on pouvait même à main nue Attraper des canards, et quelle joie Jouer avec… des heures perdues
Et on pouvait même regarder Le p’tit canard droit dans ses yeux L’asseoir à table, l’inviter Rester amis… jouer des ces jeux
Et on buvait…de l’eau, bizarre Parfois, beurk, on buvait du lait Et on rigolait, jusqu’au soir… De ces p’tits canards… qu’on embrassait
P.S
Vivait-on dans un monde parfait ? Non, parfois on mangeait du poulet Une vielle poule, bien garnie Que le grand père avait choisi De l’envoyer, d’un sec tronçon Directement… au paradis A son âme il disait … pardon Et a son corps, donne nous la vie ! Ta chair, pour qu’il puisse grandir Ce petit…qui pleure… ton souvenir
Et les canards… je n’ai jamais su Je croyais qu’on le faisait grandir Pour qu’ils puissent, au loin, voler Jouer, dans nos vieux souvenirs…
Nous rappeler, q’ on avait promis ! - De ne jamais, de trop, grandir…