Je croyais… apporter un peu plus de couleur Je croyais… inventer un peu plus de bonheur Je croyais… qu’un sourire aller effacer Toutes ces Larmes, que je croyais… Que vous aussi faites couler
Je croyais… j’étais jeune, tellement je croyais Que le Ciel était là, pour que vous le voyiez Vous aussi ! En croyant, tout comme moi Bienveillants… je croyais la Parole De cette joie…
Je croyais… sans savoir même que je croyais ! Dans le Verbe d’un Poème qu’on reçoit Un bon jour Un cadeau de nulle part… Une Chance comme… l’Amour (Cette unique rencontre dont on croit Tout savoir… Un jour, fatigué, quand on arrête de croire…)
Quand on voit qu’on est seul A peu près… ou pas ?! A croire que cette Larme puisse en être De Joie ! Je croyais que même ton souvenir Allait s’en aller Ne plus jamais revenir…
Un triste poème qu’on voudrait finir Qui revient du haut, de ce Monde Infini De derrière le monde qu’on voit, où on vit… Qui revient sans cesse… qui revient…
Je croyais… j’étais seul C’est ce que ce vous croyez, solitaires, vous aussi… ?
Qu’un ptit poème, même le plus sincère ! Puisse laver (rien q’une larme…) Dans ce grand Univers !?
Bizarre, vous diriez, je ne sais pas bien Pourquoi Il y a cette « chose » qui trouble Ma voix ! Mon sourire exquis pour fièrement bien cacher Sous une fin (bien risible…)
- Que j’étais le seul !!! Je croyais…
Que j’avais tout le temps pour apprendre à savoir : Qu’on croit seulement… qu’on arrête de croire ! Que son triste poème c’est… la plus sublime des joies ! Que les autres lirons, avec toute leur foi… Chacun, à son tour, s’exclamant hébété :
« - N’étais-je pas le seul !? Pourtant, je croyais… »