Un jour j’ai voulu moi aussi voyager J’avais un bateau, en papier !
Sans savoir comment bien faire J’ai pris mon élan, Je suis parti dans les vagues du grand océan
Quelle folie ! Le Soleil me regardait bien inquiet En voulant m’aider, de son rayon bienveillant Essayant de sécher Mon bateau qui commença à prendre de l’eau Par la calle, par la proue, par la poupe, Et c’est beau Car au moment tragique, cet ultime moment ! Ma Dernière Chance… Ce fut le Vent !
Le Vent… Il me prit dans ses bras m’emportant vers le Ciel Dans mon bateau volant (car toujours bien léger) Où j’avais commencé à écrire quelques mots Pour faire rire les étoiles… en voyant mon bateau
Ephémère, téméraire, si joyeux par moments Déchiré par la mer, la pluie, le vent Parchemin illusoire pour écrire ces mots Quand on croit, qu’on est Tout, Le plus fort des bateaux…
Et le Ciel nous regarde, et parfois il sourit Et il nous prend dans ses bras, Et nous faire croire… qu’on vit ! Qu’on vole, qu’on navigue, qu’on est éternels A écrire des poèmes… sur ces bateaux, dans le ciel…