Mes vers sont imparfaits Je le sais… je le sais, o, Seigneur ! Ils ne peuvent pas en être autrement Car ils se ressemblent (comme deux gouttes) À leur « subtile »… Créateur
Je leurs dit pourtant, souvent : - Soyez sages, aligniez vous gentiment Par douze en vers sublimes classique Ça nous ferait une belle musique Un jour, peut-être, un monument…
O, volages, ces enfants un peu trop Ils courent à leur façon - galop Puis soudain, ils s’arrêtent Sans marquer le feu, sans signaler, Stop !... Les freins grésillent, Sur la route goudronnée de la classique poésie
Ils l’ont vu… ! Dans l’immense paysage Cette fourmi, passant au passage Piéton hébété dans son monde… Son âme se rêvant cavalière Sur un cheval blanc au galop Sans selle et sans… muselière
(Ainsi, c’est la fourmi qui arrête Tous mes sonnets, à l’instant…) - Non, vous imaginez la Bête ?! Lorsqu’elle passe suivant sa quête Au beau milieu… d’un nez vivant ?
- Godzilaaah ! Gigantesque ! Immense ! Rêvant son rêve d’un cheval blanc Me regardant, tout en passant Le bout du nez de ma belle transe…
Et là je pousse un cri immense Comme Archimède – Evrikà ! J’ai vu la Chose et son Essence J’ai vu ma Larme, sur sa voie…