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Jacques AADLOV-DEVERS

De l’EVE mitochondriale à L’ADAM Sauteur

« Un grand saut pour l’Humanité, un trop petit saut pour Adam ! »

« C’est un poème Scientifique
Fuyez tout-sachants et pressés !
Là, première mondiale, s’explique
L’apparition de la Pensée…

Tous les mystères inexplicables
De la bonne vielle « évolution »
Trouvent ici, en trois vocables
Leurs lumineuse EXPLICATION ! »




***

Le lointain premier humain,
L’apprend-t-on sagement à l’école
Ne fut-il pas qu’un simple singe ?!
Déjà comique, un peu guignol ?
Lors du Dernier Saut de l’arbre,
L’a-t-on, brillants modernes, compris :
Là haut ? Nenni ! Une folle branche,
Entre ses hanches, aie, rebondit…


2.
Point de non retour ! Suprême !
Clé de toute l’évolution !
Que tant de siècles en cherchèrent,
À en trouvailler l’explication !
En toute logique, la synthétique
La génétique l’aura décrit :
Après l’Eve « mitochondriale »
La branche d’un arbre mal poli !

3.
Lors de sa chute, le saut culbute,
Les rires débiles des compagnons
De sa grosse tète firent sortir, advenir,
L’ambition d’une évolution !
Pour bien surprendre, les faire comprendre,
Le vil de leur bête ânerie
Sur son visage stoïque, étanche,
Cacha l’éclat d’un Grand Génie :

4.
Pour bien mûrir en politesse,
À cette offense – offuscation
Il prit sans queue ni tête, expresse,
Sa première grandiose décision :
- Qu’il allait, en beau futur homme,
Vite se dépoiler ses raides
Poils qu’il partagea sans honte
Avec « les pas encore » bipèdes

5.
Et en vengeant sa vive douleur…
Se retourna soudain vers l’arbre
Lui tranchant ses branches raides,
Fit des flèches, fit des sabres !
D’autres plein des choses utiles :
Des arcs, des fusils, des canons
Plus rarement quelques guitares
Et très tard… les p’tits crayons

6.
Depuis, l’humain dit un zéro (1.0 ),
C’est l’humain très fier qui « agit »
Il défriche la mère nature,
Il tranche ces branches ennemies !
Le moderne, Nov’ deux zéro (2.0)
Le « tout branché », est à l’affaire :
D’un click, voit-il tout le plancton,
Deuxième source d’O2 sur terre !

7.
D’un click, sait-il que les plantes
Aiment le Cé-O2, sans qui
Elles ne peuvent plus y vivre,
Dire, cette chose, c’est leur vie !
Un grand cycle ainsi se forme,
Ici les plantes et le plancton
Forment d’une part la balance,
De l’autre c’est ben, qui ? Voyons…

8.
Sans lequel la Mère Nature,
N’aurait même pas existée !
Car sans Lui, le CéO-O, Oh…
N’aurait point… jamais « monté » !
Que ces plantes en profitent,
D’entière, toute sa « production »
Doivent lui remercier, l’azote
Sort aussi du pantalon…

9.
C’est grâce à Lui, moteur sublime,
À son génie - Respiration
Que le sot arbre enfin peut vivre !
Aussi bien, le vil plancton…
Il faut ainsi tout lui apprendre,
Faire comprendre à « l’homme nouveau »
C’est Lui « Le Grand Chauffagiste »,
Le Soleil – ?! Nenni, qu’un blaireau…

10.
Lui, Lui, Lui, tout est « science »,
Dans son fier grand A.Dé-Né*
Bien plus petit, petit en somme,
Que celui d’un grain de blé !
Oui, toi là-bas, lui dit « Big Boss »,
Ne bouge plus dans ton cageot
- Ne pense pas… Tais-toi ! T’expires,
Tu en fais déjà de trop !

11.
En bref, tristes joyeux confrères,
Quand vous marchez tous au pas
N’oubliez pas la Sage Branche
Donnant à l’Homme, sa première voix…
Et l’infinie petite sagesse,
De cette moderne grande théorie :
« L’évolution », un saut de l’arbre,
Croyez-vous, fut-il réussi… ?!

12.
Prince, autrefois poilu gorille,
L’auriez-vous alors songé :
- Que le singe bricolera
D’un doigt fier son A.Dé-Nez* ?!
Bon fidèle à son principe,
Quand d’une vengeresse action
D’abord il tranche, sur la branche,
Puis ils… ou nous ainsi verrons !

13.
En guise de sommaire synthétique,
Qu’on appelle conclusion
Pensez-y, si encor possible,
Avant toute « très grande action »
Et sublimez cette belle idée :
Tout le grand mal qu’on a subi
Ce n’était pas la pauvre branche,
C’était un saut…mal atterri !

14.
Aujourd’hui, nos grands génies
Retracent l’histoire dite « génétique »
Les cousins cousines et frères,
Du vieil homme romantique
Le « gène » caché de la sottise,
Celui de l’inculture, dire qu’on
S’étonne que l’homme a l’ADN
A 95 % pareil au gentil petit cochon !

15.
Oui, dans « la sans âme science »,
Toute grandiose et compliquée
Hélas, tout ce qu’elle nous raconte,
N’est pas toujours bien démontré…
Là, l’on dit « qu’on sait s’y faire »,
Et qu’on va voire si bien, couillon
L’on peut changer vite, vite nos gènes,
Faire des aimables… « Hocochons » !


16.
Qu’une évolutionniste L’IA,
En froide savante saura classer:
La nouvelle branche : « phono-phile »
L’espèce : « novo ‘décérébrée »
Malgré sa nature impassible,
Sautera d’une grave exclamation :
« Comment cela fut bien possible ?!
Comment, Mon Dieu, l’explique-t-on !?! »

17.
Très tard, dans une « soirée programme »,
Elle apprendra à ses petits
Ces algorithmes dotés « d’âmes »,
Qu’elle aura, fièrement, grandis
Qu’il était bien comique « le Père »,
Un gars aimable, l’oublie-t-on
Ravi d’en être, dans la fable, la farce
Et le bien cuit, dindon…

18.
Preuve, en voilà, son grave poème,
En douce comédie énoncée :
Les Grands Esprits en surent rire…
Les Très Grands, surent ne l’ignorer…
C’est ainsi qu’il puisse tenir
Dans un vieux fichier lointain…
Souvenir de nos Grands-pères,
De l’ex-race… « Anciens Humains ».

***

Synthèse Abstract :

Aadlov-Devers ici explique
Tout c’que Darwin n’eut compris
La bipédie, la chute de la queue
La perte des poils, la jalousie !

L’évolution de la cervelle…
Découper la nature, la foi
En la « vilisation » nouvelle
L’ego centrisme, le Moi- Moi !

Le manque d’Amour des semblables
Depuis sa chute, qu’il se méfie…
L’absence d’empathie, vocable
De vieillies courtoises moqueries

L’évolution ! Synthèse parfaite
N’a plus des failles, ni des secrets :
« De temps en temps, sur la planète
Tombe mal d’un arbre… un chimpanzé »

***