Tout à coup, c’est l’Hiver, nous voilà bien glacés ! Des mammouths sans espoir, des glaçons – égarés… Dans un bol de froideur, dans un verre sans alcool Des glaçons (passagers…) se muant sur le sol
A jamais, immobiles, dont le cœur semble las De pousser (inutile…) le sang dans le pas… C’est le vent qui nous bouge, nous mue, encore… Nous faire croire - subterfuge : qu’on n’est pas déjà morts !
Tout à coup, cet Hiver, trop vite glaçant ! On s’assoit, on se serre, (malgré tout, et pourtant…) Plus rien ne retourne l’ancienne chaleur… Insidieux, cet Hiver, glissé dans nos cœurs !
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Peut-être, il y a, malgré tout, un espoir… Une grande chaleur, cheminée de noël Comme un miracle, le dégel, un soir Ou le sourire de l’enfant (éternel…)
Ou c’est cycle des temps, des saisons Dans sa roue, magique, insidieuse tournant Qui nous feras dégeler … réveiller et si bons… Gigoter joyeux, de nouveau … bons enfants !