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Jacques AADLOV-DEVERS

082 - Le Nombre… (Pythagorique)

Cette monade dans laquelle on peut
Mesurer !
La profondeur de l’abîme
La grandeur d’une idée…

1.
C’est le « Un » qui commence
Lui seul, l’Absolu
Dans lequel Dieu regarde
Sa plus grande vertu
Mesurant L’Infini
(Patiemment, éperdu…)
Donnant par le nombre
Des nuances aux couleurs
Donnant à chaque ombre
Sa divine splendeur …

2.
Le deux arrive quand il naît…
L’Amour
Que l’ « Un » ne soit plus seul
Dans son unique
Contour…
Qu’il ne soit plus jamais triste
Qu’il puisse en parler
Qu’il ait un miroir
Pour pouvoir s’aimer…

3.
Sagement, un et deux vont s’additionner
Pour créer le miracle du trois
Si parfait…
Car en « trois » le monde peut enfin
Arriver…
Naître et renaître dans un cycle sans fin
En comptant les nombres
Sur les doigts de la main…
Pour pouvoir un jour commencer
Se rêver…

4.
Le quatre se forme, dans un cadre parfait
Où le temps… à sa place
Où la cause… est née
Où le fil se coupe (parfois trop souvent…)
Où le cercle ne retrouve son aire
(Pour l’instant…)


La voilà, mystique, la Tétrade, est née
(1+2+3+4 c’est fait…)
Par le dix des dizaines de milliers (au carré)
Créant la musique des Nombres parfaits
Créant le monde, et toutes ces splendeurs
S’additionnant dans des nuances, des idées, des couleurs


5.
Et le cinq – est là comme un unique miroir
Où le monde se regarde
Dans ses rêves, le soir…
Cinq encore c’est un nombre divin et parfait
Avec lui commence, tout ce qui se sait…
Il se coupe par le quatre
Dans un nombre en or…
Pentagramme, ce cinq, cache bien son trésor

Deux fois trois ce six
Puis le sept triomphant
De toute sa magie…
Evoquée si souvent
Deux fois quatre le huit
Vertical infini…
Puis arrive le neuf
Au carré trois et si
On regarde plus loin
En additionnant
On retrouve à la fin
La Tétrade, seule comptant…


Pourtant « Tout est Un »,
Ce petit nombre ignoré
D’où tout commence
Le seul nombre caché…
Que chaque "un" doit trouver
Dans son unique (ailleurs...)

Seul « Nombre »
Mesurant…
L’Infini (de Son cœur)