Le Vrai Père Noël
Il descendait du Pays des blancheurs souveraines
Où les enfants étaient sages, les grands parents éternels
Tel un grand père jovial, qu’ils prirent sans peine
Pour le classique et le trop fameux : « Père Noël »
Comme la loi du Pays, bien gravée, à l’ancienne :
« L’on devait advenir pour qui on nous prends ! »
Il dut, depuis, à la grandeur d’une belle peine
En faire des cadeaux… pour chaque habitant !
Car aussi ignoré et que sublime d’incroyable
Ces hommes n’avaient pas trouvé les bons mots
Pour dire « je t’aime », n’avaient pas les vocables
Ils s’offraient, en échange, parfois, des cadeaux…
Et comme les enfants étaient tous très sages…
Il dut travailler toute l’année entière durant
Là personne ne pouvait tolérer, même l’image
Que pour Noël il reste, sans cadeau, un enfant
Et résoudre par sa Foi l’insoluble problème
Il devait arriver, cette nuit, dans chaque Cœur
Son traîneau bien rempli, faire voler les huit rennes
Par le Feu du Sacré, la magie pure, d’ailleurs
Et descendre au plus vite, les cheminées et fenêtres
Malgré ses aimables et rubicondes rondeurs
Silencieux et aimant tout d’un coup tous les Êtres
Effaçant un instant, merveilleux, toutes leurs peurs…
Toi un jour, lors grandi, n’oublies pas son histoire
Du Vrai Père Noël, de son sublime blanc Pays
Bien vivant dans nos rêves, son Magique Savoir
Comment bien ravir les rênes du Feu Infini…
Depuis ce longtemps que les hommes se séparent
A leurs phrases en syllabes, à leurs pensées en mots
Ils oublièrent le Secret d’Aimer : - Comment Voir
Le Sublime Invisible qui anime, chaque cadeau …
Les Heureux du Pays des blancheurs souveraines
Aux enfants très sages et grands parents éternels
Me racontèrent leur secrète coutume ancienne :
-Chaque nouvel arrivant, fût un jour… Père Noël !
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