- Je dirais tout et son contraire A son contraire je dirais tout Pourvu que je puisse lui plaire Autant que son joli Tou-Tou
- Je dirais rien et puis ensemble Dirions ces choses du regard… Que les meilleurs linguistes tremblent A déchiffrer dans leurs grimoires
- Je dirais sur des belles phrases D’une emphase rose bien polie Posant la rose dans son vase Espérant qu’elle aura compris…
- Je dirais tout de tous mes geste Caché derrière mon nez rougi Et puis après, après le reste… En approchant son visage, preste
- Je l’embrasserais, promis !
II
De toutes mes trop fières promesses Je garde un souvenir lointain Ton doux regard… Mes maladresses Ton air presque… surhumain !
Et à la fin… quelle sérénade ! Mon grand silence en do majeur… Toi t’éloignant…Mon embrassade Restée à la porte de ton cœur
Puis, raconter ces grandes histoires Ô, voir mes copains ébahis Que c’était…oui, mon jour de gloire ! Et Toi, ma toute nouvelle Amie…
Tes mains fébriles, ton goût de miel, Ta bouche sur ma bouche hardie ! Et tout ce qu’on raconte tel quel Pour bien paraître… dans la vie
Bien sur, dans mon grand souvenir Ta robe gardait son « jeune :) sais quoi » Très tard, à ton ombre, j’ai su dire Mon Grand Amour resté sans voix…
III
D’au loin, j’ai murmuré l’affaire (T’as sûrement rien entendu…) Ton ombre s’allongeait sur Terre Resplendissant de ses mystères Jusqu'à mes bras ! Encor… j’ai cru
Il y avait une telle lumière L’automne caressait tes pas D’un bout à l’autre de la Terre S’allongeant d’une robe légère La plus belle ombre, s’en alla…
Et puis l’automne éphémère Avec ses feuilles légères, rougies Elles avaient l’air de me plaire Sur mon ombre, elles restèrent Rêveuses, dans mes bras, Infinis…