Je marchais dans la Pluie qui ne pensait qu’à toi… Comme on marche sur la lune (sautant dans ses pas) Et la Lune – peinture du ciel noir, infini Souriait comme La Joconde de Léonard da Vinci Se sachant admirée (en copie) au musé Accrochée sous une vitre, au grand Louvre, au palais
Je marchais dans la Pluie, qui ne pensait qu’à toi ! En pensant au sable du grand Sahara En pensant à l’amour, à la mort, à la vie A Joconde – ton sourire, qui donnait ces envies Au fait que je voulais peindre au départ un pastel Mystérieux, figé, d’un flou immortel
Dans un monde immobile, un tableau accroché Que les gens (bien polis) auraient pu admirer Ses couleurs, métaphores, originales si jolies Que personne ne comprend (ni celui qui l’écrit) Qu’elles viennent immobiles, toutes seules, décorer Un pastel monochrome ( !) dont « le sens » reste caché
Dans l’absence de mouvement, de couleur, de contour Dans la forme du cadre (cassé tout autour) Dans l’explosion des couleurs de cet Arc en ciel Que le peintre laissa à sa place, au ciel… Une peinture éternelle où il y aurait toi et moi !
A jamais dans un rêve, invisible, enlacés… Ton sourire, ce pastel, qu’on ne peut pas dessiner Et le Bonheur, si simple, comme une peinture sans voix D’un peintre inconnu, oubliant l’essentiel :