La voilà, cette charade Elle nous fait sa parade En sortant d’entre les mots Comme sort un petit oisillon De son nid bien douillet…
En faisant son clin d’œil A ceux qui regardent l’écureuil Sorti lui aussi d’entre Les noix et noisettes Où il avait mis sa cueillette
Et l’ourson, dans tout ça ? Il sort son bidoche – bidon D’entre les pots de miel d’acacia Où il s’était mis (comme ça) Sans penser une seconde
A l’abeille (qui gronde…) Pas très contente (car voilà) C’est Elle qui travaille à tout va… Qui n’a même pas le temps de sortir Ni même de gentiment déguerpir
Son aiguille menaçante (Parfois comme une sauce – piquante) Mais en regardant le Soleil Elle s’était dit : quelle merveille ! Tout ce petit monde de bandits…
Apparemment souvent si gentils Voulant seulement bien manger Parfois, un petit trop s’empiffrer… Allez, il faut travailler ! Se dit l’abeille, « partez….
Chacun dans son nid bien douillet Je vais (encore…) vous chercher Ici et là, dans une fleur Un beau moment de saveur… » Et c'est là que le petit oisillon…
La prise dans sa bouche, p’tit con ! Et c'est là que l’histoire s’arrête… Un peu comme une prose imparfaite Qui cherche le coupable ultime : Les parents ou la pauvre victime ?
Qui cherche encore à savoir Où le Soleil se couche chaque soir… Quand arrive la nuit Et le conteur de fée, se réveille « Il était une fois », il nous dit Un Monde rempli de Merveilles !
Un Monde, dont les yeux si bons Pouvait faire revenir leurs larmes Et où, le petit oisillon… Soudain, épris dans ce charme En disant à l’abeille : « Pardon… »
La sorti de sa bouche : et quelle drame Ils tombèrent amoureux – oh, non Deux espèces différentes, hostiles ! Amis déjà…pas facile… L’abeille et le petit oisillon
S’aimèrent (dans ce Monde…) pour de bon ! Bien sur… à bonne distance Pour ne pas que cella recommence Et surtout, pour que des pots de miel Tombent, gratos, du ciel…
Ainsi, tout ce monde peut manger Au moins, un petit déjeuner Car dans cet endroit Merveilleux (Ils tombent tous…gentiment, amoureux) Et ils partagent le repas, le diner…
Et ils n’arrêtent pas de chanter… Chacun sa petite chanson Parfois même, à l’unisson Et ils jouent du matin jusqu’au soir (…c’est leur seul et unique devoir !)