Pablo Neruda, tu es là, quelque part… Même si, parfois, (apparemment ?) Tes vers voudraient presque maudire… Mauvaise traduction ? Flou artistique ? Désespoir ? Ces vagues déferlantes de l’océan, le soir Que survolent tes muettes vêtues en noir Qui portent aux nuages Ta Lyre…
Pablo Neruda, tu es là, quelque part… Au-dessus de tes vers, habillés de ce voile Je sens, Bienveillant, Ton sourire…
Pablo Neruda, tu es là, quelque part… Dans le plus rouge des vins qui tachine le noir Pablo, ton rythme me déchire… D’un amour traversé d’un immense désespoir De ses vagues incessantes, qui brisent les remparts De nos âmes, En ton souvenir…
Pablo, je sais, tu es là, quelque part… Dans les feuilles de cet arbre Sur ce banal trottoir, Qui n’arrêtent pas de tomber, En martyre…