Mais que devrai-je encore Exiger de ce moi De ce forçat léger Qui prolonge le combat.
Pouvoir me reposer Dans le choeur des cigales En écoutant l'été Aux rumeurs végétales Sur des plages d'or mouillé Où mon corps doux s'étale En signe de douleur Et d'amour aux étoiles.
Et je prierai pour Dieu Pour la lumière du temps Et je prierai pour peu Qu'on me laisse le temps Et je prierai encore Pour qu'on arrête le temps.