L'été porte beau Bavard Brillant Ses jours se lèvent tôt Se couchent semble-t-il Au tout dernier moment Il suscite à vrai dire Un certain agacement Et quelque jalousie
L'été par nature parade Aussi longtemps Que l'automne ne Le chasse du pied Le prie de se hâter De lever les voiles Et de quitter les lieux
Le printemps seul Accepte la succession Imparable de La belle saison Et l'hiver chargé de Son propre silence Systématiquement Fait montre d'indifférence