Tu t’es à la fin enfoncé dans ta nuit Éternelle et froide comme La neige tombée En ce matin troublé De nos derniers adieux
Et dans le ciel morose Qui couvre Martigny Il ne nous reste en mains Que des roses Que nous prenons le temps D’aligner soigneusement Sur ton cercueil blanc Et d’un cœur unanime Nous te remettons au Ciel
Un chemin se termine Un autre enfin commence La main sur la poitrine Nous gardons le silence Les yeux des survivants Selon notre regard Observent à l’horizon L’étendue infinie Qui s’obscurcit Ou s’illumine