Jean Cayrol écrit Premier regard sur le camp C’est une autre planète Et je l’entends Ajouter encore S’étendre n’importe où Et avoir son agonie bien à soi Et j’ai cru qu’en ces mots Tout était dit Toute la misère du monde Le grand chantier de la haine Le royaume de l’immonde Mais Jean Cayrol poursuit C’est incroyablement résistant un homme
Pauvre de nous qui ne sommes Que des machines à nous taire Quelle est notre part Quand naïfs nous croyons A jamais dissipés La nuit et le brouillard