Ici mes frères c'est la révolution Il n'est jusqu'au tendre gazon Qui n'absorbe le sang
Voilà le corps d'un enfant Qui flotte sur l'eau A la jonction des ruisseaux
Et près de l'étang Tout au bout du chemin Des soldats qui s'éloignent Armés jusqu'aux dents Et qui chantent à tue-tête Que le monde à présent Leur appartient