Il m’arrive parfois Qu’à la morte saison Je longe les rails Entre deux gares Dénombrant les maisons
Souvent mon regard S’arrête sur l’une d’elles Sans doute parce qu’au Travers de dentelles Qui lui servent de voiles Je crois deviner Dans le grisé d’une ombre Dans la surdité sombre De l’isolement Des yeux qui brillent Comme des étoiles