Ah misère vous dites Que je suis dans mon élément Et qu'il est sans doute temps Que j'en profite
Alors je bouge les bras Et les jambes Je respire profondément Je gambade par ci par là Je sautille comme un enfant Je m'agite
Je me glisse dans Les replis de votre jeu Finalement le peu Que je sache de la vie C'est à vous que je le dois
Mais il se fait tard déjà Et les bougies s'éteignent La noirceur apparaît Dans sa troublante nudité
C'est l'heure des cadavres Et des puanteurs du monde C'est l'heure des chants lugubres Nés de l'horreur immonde Qui se découvre soudain A mes yeux émerveillés