Poète on m’invite A prendre mon luth Mais il est consterné Par ma mélancolie Qui brille de l’éclat Du soleil employé Au nettoyage des scories Du ciel et de la terre
Ma seule étoile C’est la pute Bien vivante Bien en chère Qui depuis tant d’années Arpente le trottoir De ce côté du canal Et qui porte comme un fardeau Les couleurs sourdes de la misère