J’eus à peine le temps de te mordiller les seins Juste le temps qu’entre en gare le train Des amours délirantes J’eus à peine le temps de poser un baiser Tout en bas de ton dos Dans le creux de tes reins
J’eus à peine le temps de poser mes lèvres Sur la bouche en feu Que tu me tendis J’eus à peine le temps de lire dans tes yeux
Nous sortîmes du train Tu te noyas dans la cohue du quai Je quittai la gare Le ciel était lourd De nuages et de regrets