Le fleuve amaigri Finira par tarir Et son coeur peut faillir S’il se trouve soudain Dépourvu d’estuaire
Le voilà bientôt mort Avant le bord de mer Et la saison brûlante Qui incendie les blés Accable la raison
Au pied de la tour Fatigués Impavides Les bras croisés Nous attendons Que tombent à nos pieds Des anges dépités Attirés par le vide Et tristes à pleurer