Tu sais que quand il neige en moi Je crains que ma peau Ne se couvre d’une fine Pellicule de froid Comme une sorte de verglas Et j’imagine Sur mes joues Des patineurs Et des skieurs de fond Qui s’en donnent à coeur joie
Je me gifle alors violemment Des cristaux se détachent Et deviennent autant D’étoiles éphémères Qui scintillent dans la lumière Et qui meurent en fondant