Au réveil je dis bientôt Le soleil va se lever Le ciel se diluer Jusqu’à l’horreur De la pâleur Cadavérique
Dès les premières lueurs De l’aube accablante Le monde imaginaire Se replie en lui-même Comme pour céder le pas Aux foules et aux cris Aux folies tragiques Et aux malheurs qu’on sème Sur les braises du jour
De la lucidité naît le reflux du rêve Et le glas de l’amour