Les heures bruyantes De la pluie battant les tuiles Pour les toits de la ville C’est la guerre qui gronde
Les soeurs jumelles Se hâtent d’accéder Au sommet de la tour de la petite église Pour y carillonner Des airs méconnus Qui tomberont de haut Et s’écraseront nus Sur le pavé mouillé
Un homme sur le trottoir d’en face Tend les bras Agite les mains Tente de s’envoler mais en vain Puis s’accroupit au pied du clocher Et pleure en se voilant la face