J’appelle en ce jardin Les blancs fantômes Et les esprits chagrins tout de noir vêtus J’appelle auprès de moi Les âmes des disparus depuis l’aube des temps Jusqu’en ces jours moroses
Le ciel au-dessus de nous entonne Des chants séducteurs chargés d’espérance
Assis côte à côte sur ce banc Qui fut rouge dans notre enfance Nous attendons sagement