Le plus misérable des jours de l'année Le voici qui approche en costume de lin Taché d'huile Et lacéré A l'image Et à la ressemblance De celui qui le porte Et qui marche en silence Dans l'enfer de la nuit
Ah si l'on savait ce que le coeur pouilleux Peut redouter Au lever du jour La lumière vive qui amplifiant les formes En souligne les contours
Si l'on savait ce que dans le malheur Il peut prier dans son for intérieur Que Dieu s'il s'en trouve un Sans rechigner reprenne la vie Qui lui fut donnée Par erreur