Un vent glacial Remplit ma chambre Que l'on sorte d'ici Et qu'on me laisse seul Près de la fenêtre
Le ruisseau s'est figé L'herbe a cessé Depuis longtemps de respirer Et les grands arbres noirs sont morts En levant les bras au ciel Comme pour se rendre Ou pour prier
La lumière du jour Va s'éteindre à l'horizon
J'ignore encore ce que sera demain A l'aune de mes espérances Seules les étoiles naissantes Ne savent que trop bien Que dans la marche à l'aube Elles vont tirer leur révérence