J'ai lu dans le ciel Les lignes du cœur Dans les hautes montagnes Les mots qui font peur Et dans l'eau trop paisible Du lac les ardeurs Des amours inflexibles
J'ai lu dans le vent Fougueux de la plaine Ces lignes obscures Qui bornent les champs Mon âme a perçu Le craquement du chêne Qui meurt en souriant
J'ai flairé le parfum Qui chaque jour enrobe Le souvenir de toi Mais qui s'enfuit léger Et puis qui se dérobe Et qui se réfugie Le soir au fond du bois